Pour atteindre ce village de charme, niché sur son éperon où la vue s’ouvre sur le site de Brancion, deux routes sont possibles. La plus pittoresque passe par Ozenay puis Chavy (D 14 puis D 163). Après 3 kilomètres de montée qui serpente sous une voûte boisée, on découvre l’église qui surplombe le bourg, les vignes s’étalant à ses pieds. La traversée du bourg, le plus petit du canton, vous permettra de découvrir des maisons vigneronnes, dont les plus anciennes datent du début du XVIIIe siècle.
Le nom de ce village est immédiatement associé à la vigne et à ses vins blancs d'appellation Montagny.
Au milieu d'un amphithéâtre naturel s'ouvrant vers la plaine chalonnaise, Montagny-lès-Buxy est entouré de vignes (cépage chardonnay) plantées sur des coteaux bien orientés au sud-est. Si le Montagny, l'une des premières Appellations d'Origine Contrôlée reconnue dès 1936, fait la fierté du village, il n'est pas la seule ressource d'un sol qui fut autrefois exploité pour ses pierres à bâtir. " A Montagny, aussi bonne pierre que bon vin ! ". A proximité de la Voie Verte, traversé par la route des Grands Vins et le GR 76, Montagny-lès-Buxy offre de nombreux sentiers balisés. Au fil de vos balades, admirez le vignoble et son « petit patrimoine », notamment les cadoles (ne pas manquer la superbe cadole - cabane - isolée au milieu des vignes au lieu-dit Les Coëres, avec sa toiture en " laves " restaurée), les pelouses calcicoles sur Les Chaumes, classés site Natura 2000, le verger conservatoire (arbres fruitiers, haie mellifère, hôtel à insectes). Enfin ne manquez pas le sentier viticole du Montagny, sentier d’interprétation viticole de 4,5 km comportant 8 stèles expliquant les terroirs et vins de Montagny. Deux châteaux privés sont à découvrir au détour du paysage, le château de la Saule, ancienne maison forte remaniée, et le château de la Tour Bandin, propriété de la famille Valence de Minardière (famille dont la mère, Marie-Angélique, et ses deux filles, Marguerite et Antoinette, périrent tragiquement lors du fameux incendie du Bazar de la Charité à Paris en 1897).
Saint-Gengoux tient son nom d’un personnage né d’une très illustre famille bourguignonne ayant pris part aux guerres de Pépin le Bref (715-768). La légende des miracles en fit après sa mort (due au coup mortel que lui porta un amant de sa femme) le protecteur des maris trompés et un martyr aux yeux de l’Eglise catholique.
Depuis le sommet de la colline, une des plus belles vues du Mâconnais s’offre sur la vallée de la Verzée.
Capella ad Brancedunum, à l’époque romaine, la Chapelle-sous-Brancion, est située au pied du nid d’aigle de Brancion, à un attrait certain, tant au point de vue du paysage que de l’architecture.
Ce village portait, au VIIe siècle, le nom d’Aquis, et plus tard celui de villa Aquarias. Devenue La Chapelle sous Brancion, où l’on peut trouver une magnifique fontaine nommée l’Aiguyères, forme à peine changée de l’Aquarias d’autrefois.
La commune regroupe trois hameaux : La Chapelle-sous-Brancion qui a donné son nom à l’ensemble, Collonge et Nogent, ainsi que les lieux-dits, Nobles et l’Echelette. Ils offrent un ensemble de demeures remarquables et diversifiées, dans leur style, leur origine et leur ancienneté.
Le paysage que l’on découvre dans son ensemble depuis les rebords de l’éperon rocheux de Brancion, esplanade dénommée à juste titre le "Paradis", est d’une harmonie et d’une pureté saisissantes.
Le village possède un riche passé historique. Il fut le siège d’une importante villa à l’époque gallo-romaine. De nombreux vestiges sont mis à jour régulièrement. S'ouvrant vers la vallée de la Grosne, sur la route de Chalon, Sercy et son château, classé aux monuments historiques, ont longtemps défendu les intérêts de l'abbaye de Cluny. Avec l'église Saint-Vincent, ce magnifique château fort de plaine à l’architecture singulière trône majestueusement au cœur de ce village rural. Ce château du XVème siècle est remarquable avec notamment un hourd dont il ne reste plus que quelques rares exemples en France. Il appartint à une gouvernante de Charles Le Téméraire. Le dernier Duc de Bourgogne passa en ce lieu une partie de son enfance. Propriété privée, il suffit de se garer sur le petit parking face à la pièce d'eau qui sépare le château de la route pour l'admirer tranquillement. Non loin de là, sur les bords de la Grosne, vous pouvez apercevoir le moulin de Sercy qui fut équipé en 1903 pour produire de l'électricité (renouvelable) pour Saint-Gengoux-le-National.
Renommé pour abriter l'une des trois caves coopératives du Sud de la Côte Chalonnaise, le village de Genouilly offre des paysages de vignes et de bocages doucement vallonnés, sans oublier la forêt qui nous conduit, en direction de Collonge-en-Charollais, vers une curiosité géologique, « La Mer de pierres " véritable chaos granitique des plus impressionnants. La commune est très dynamique et possède un étonnant lieu d’animation culturelle « La Maison du Terroir » avec des salles d'activités, une bibliothèque et une salle d'une centaine de places où sont projetés des films et organisés des spectacles. Dans le village fleuri, l’église romane, un pont en pierre à quatre arches sur la Guye, des vestiges d'œuvres de charité comme une fontaine du XVIe siècle réservée aux lépreux et une ancienne léproserie sont à voir.
Avec sa colline en toile de fond, la route du belvédère qui la longe jusqu’à Burgy offre une vue magnifique sur la vallée de la Saône et un panorama exceptionnel sur le vignoble. Ses vins de renommée internationale ont été reconnus par les professionnels, puisqu’en 1998 est née la nouvelle appellation Viré-Clessé.
Le groupement de producteurs, les viticulteurs indépendants, les commerçants, artisans, professions libérales, industrie et le nombre significatif d’associations témoignent du dynamisme de Viré. Ses chemins de randonnée, ses églises dont une du 12ème siècle, ses lavoirs sont autant de sites à découvrir. Depuis 1959, Viré est jumelée avec la commune libre du Vieux Montmartre.
Partir à la découverte de Dracy-le-Fort, c’est voyager au cœur de la Côte Chalonnaise entre les cépages de Givry, les bois de la Garenne et le lit de l’Orbize. Ce mélange de paysages et de couleurs offre, à ses 1 356 habitants, un cadre de vie agréable et paisible aux « portes » de Chalon-sur-Saône (à 30 minutes de la gare TGV LE CREUSOT-MONTCHANIN et à 10 minutes de l’A6).
Construite autour de son bourg historique, notre commune s’est étendue et développée progressivement tout en prenant soin de conserver son « esprit de village » et un territoire à taille humaine.
Entre Culles-les-Roches, Chenôves et Saint-Boil, le village de Saules étend son territoire au-delà de la route départementale en direction de la Voie Verte. Entouré de vignes, de bois et de prairies, Saules occupe l'emplacement d'un ancien château féodal dont les seigneurs étaient alliés aux XIe et XIIe siècles, à la puissante maison des Brancion. Saules fit partie ensuite de la seigneurie de la Rochette (sur les terres de Saint-Maurice-des-Champs). Anecdote : la fille (Claude de Rymon) du seigneur de la Rochette (Louis de Rymon), épousa en 1623 Charles de Chanlecy dont ils eurent une fille (1624 - Anne-Charlotte) qui épousa en secondes noces (1659) le célèbre mousquetaire d'Artagnan. Elle était aussi une petite nièce, par son père, de Pontus de Tyard. Traversé par la Voie Verte à ses pieds, et par le GR 7 sur ses hauteurs, Saules est un village également situé sur la Route des Grands Vins. La Balade Verte intitulée " Les 4 Clochers ", sera l'occasion de voir le lavoir circulaire de la fontaine Masson, l'une des curiosités de Saules avec de magnifiques cadoles dans les vignes et l'église Saint-Hilaire.