Sentier de découverte accessible en permanence (sauf en période de crues) où le fil conducteur du fléchage est un martin-pêcheur. Cheminement dans un site remarquable et protégé qui abrite une faune ornithologique et une flore diversifiées : plus de 160 espèces d'oiseaux (martin-pêcheur, guêpier d'Europe, gorge bleue à miroir…). La saison la plus favorable pour observer les oiseaux se situe au printemps et à l'automne. Il faut cependant veiller à ne pas déranger les oiseaux pendant les périodes de reproduction. Equipements : bonnes chaussures ou bottes, prévoir des jumelles.

De 1851 à 1859, les 2/3 du village de Longepierre ont été détruits par 25 incendies criminels, incendies injustement attribués à l’instituteur Pierre Vaux et à son ami Jean-Baptiste Petit qui seront condamnés au bagne. Un parcours dans le village retrace toutes les étapes de ce "crime judiciaire".

Au départ, quittez le parking de l’église traverser la D295, tout droit en direction du point N°2 « Au Foy Roland », poursuivre sereinement votre promenade par de charmants chemins ombragés. Admirez les superbes points de vue vers Saint Bonnet de Cray. Rejoindre la D295 que vous longez pendant 1 km environ jusqu’à l’intersection marquée par une croix routière, entrez dans le bois jusqu’au point N°3 « Le Bois Moulin », puis tournez à droite jusqu’au point N°4 « Machin ». Là, obliquer à droite et descendre doucement le long de la vallée du Sornin, points de vue sur Châteauneuf, Saint Maurice les Châteauneuf, Saint Martin de Lixy, les montagnes de Dun et Dunet. Arrivez au point N°5 « La Matrouille » là, c’est du versant opposé à l’est de la vallée du Sornin que se laisse le mieux apprécier la beauté du site et le manoir de la Matrouille (balade n°8) construit sur les vestiges d’un fief du XIIe siècle. On peut admirer la grande porte charretière en plein cintre accostée d’une porte pour piéton à gauche. Continuez pour arriver au point N°6 « Popet » tournez à droite et continuez votre montée jusqu’au point N°7 « La Creuzette ». Une belle vue s’offre à vous, toute la campagne Brionnaise, faite là encore de bocages et de prés. A droite avant d’arriver sur la D295 admirer encore une fois l’église de Saint Edmond. Emprunter pour pénétrer dans le bourg, la rue centrale, bordée de ces maisons autrefois commerces en tout genre et nombreux cafés. Ce qui fit la richesse de cette toute jeune commune fut ses nombreuses carrières de calcaire ocre toutes creusées à la base du versant occidental du Sornin, dans la vallée et de ses tailleurs de pierre, aux Grandes Avaises, à Foy Roland, à La Goutte Berthaud, à La Matrouille, La Barre, Popet, Mondelin, La Creuzette, Font-perouge, Baligand, Le Charme, La Plaineur tous ces lieux dits situés à l’est du grand chemin des Avaises soit l’actuelle D295. La commune n’en compte plus à l’heure actuelle, mais la tradition du bien bâtir y persiste et lui maintient un cachet d’opulence monumentale qui n’est pas indigne de celui de ses communes voisines. Enfin en traversant le bourg admirez à gauche la vue qui s’étend sur Saint-Julien-de-Jonzy et à droite sur les villages de Coublanc et Saint-Igny-de-Roche.